En Iran, les barbes sont sacrées, les turbans révérés, et les sermons du vendredi sont censés venir de cœurs purs, pas de bureaux du Mossad. Mais voilà que l’ayatollah de quartier, Cheikh Emami al-Hadi, n’était autre qu’un certain Shimon Deravi, agent israélien infiltré depuis plus de quinze ans dans les entrailles mêmes de la République islamique.
Il avait tout , la diction du martyr, la posture du pieux, et la barbe taillée façon « Qom 1983 ». Mais derrière ce costume sacré, se cachait un diplômé de l’école d’infiltration idéologique de Tel-Aviv, spécialisé dans la taqiya inversée.
Le Mossad met le turban
D’après les services de renseignement iraniens (ceux qui trouvent des agents israéliens partout sauf dans leurs propres fauteuils), le faux cheikh avait fourni aux autorités sionistes des informations ultra-sensibles :
- La localisation de la résidence de plusieurs scientifiques nucléaires ;
- Les entrées secrètes de la maison du Guide Suprême ;
- Et même la marque de thé préférée de l’Ayatollah Khamenei.
Certains murmurent qu’il avait même proposé de moderniser les fatwas avec l’intelligence artificielle… Une provocation inacceptable.
Quinze ans d’hypocrisie… et de prêche
Il aura fallu une guerre éclair de douze jours entre Israël et l’Iran pour que les services iraniens se réveillent. À croire que les missiles sont plus efficaces que les imams pour détecter l’imposture.
Car pendant plus d’une décennie, Shimon alias Cheikh Emami al-Hadi, officiait chaque vendredi, appelant les fidèles à la piété, à la haine d’Israël, et… au paiement de la khoms. On se demande aujourd’hui où est passée la dîme.
Quand l’espion se fait prédicateur
L’affaire embarrasse sérieusement le régime. Infiltré dans le Saint des Saints – les hawzas et séminaires chiites – Shimon Deravi n’a pas seulement déshonoré la soutane, il a tourné en ridicule tout un système. Des milliers d’étudiants en théologie religieuse demandent déjà des tests ADN pour s’assurer que leur professeur n’est pas un colonel de Tsahal en mission.
On parle même d’un ayatollah soupçonné de parler hébreu en dormant.
Une infiltration qui en dit long
Ce scandale à la frontière du burlesque et de la tragédie soulève une question plus vaste :
Et si les prêcheurs de demain étaient tous formés au Shin Bet ?
En attendant, à Téhéran, on vérifie les turbans à l’entrée des mosquées, et on installe des détecteurs de mensonge dans les chaires.
Moralité ?
En Iran, même les barbes peuvent mentir.
Et le vrai miracle, c’est qu’il ait fallu quinze ans pour comprendre qu’un homme nommé Shimon Deravi n’était peut-être pas chiite…
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