Un modèle original face à une vision occidentalo-centrée
Sous l’impulsion du roi Mohammed VI, le Maroc s’est imposé comme un modèle singulier , un pays qui conjugue stabilité politique, développement socio-économique et ouverture mesurée sur la modernité, tout en préservant une identité nationale forte. Ce succès, fondé sur des projets concrets et des réformes structurelles, fait du Royaume un acteur régional respecté.
C’est dans ce contexte que certains choix éditoriaux du quotidien Le Monde intriguent. Longtemps critique envers le système marocain, le journal français a publié des enquêtes à charge, mêlant sources ouvertes et affirmations non étayées, semblant vouloir fragiliser la légitimité monarchique, pilier de l’État et socle de stabilité. Or, ces analyses, souvent prisonnières d’une grille de lecture eurocentrée, passent à côté d’une réalité marocaine bien différente.
Puis, dans un revirement saisissant, Le Monde a consacré un dossier élogieux à la ville de Dakhla, décrite comme une « immense zone de chantiers » symbolisant la vision royale pour transformer le Sahara marocain en pôle de croissance.
Des réalisations structurantes et incontestables
Depuis 1999, les réformes menées ont profondément changé le visage du Maroc. Parmi les projets emblématiques :
- Tanger Med, devenu l’un des plus grands hubs logistiques de Méditerranée.
- Noor Ouarzazate, complexe solaire parmi les plus vastes au monde.
- Al Boraq, premier TGV d’Afrique, reliant Tanger à Casablanca.
- Une extension massive du réseau autoroutier et la création de zones industrielles spécialisées (Technopark, Midparc).
- La modernisation des secteurs agricoles, halieutiques et manufacturiers, favorisant diversification et emplois.
Sur le plan social, l’Initiative nationale pour le développement humain (2005) a marqué un tournant dans la lutte contre la pauvreté. Plus récemment, le chantier de généralisation de la couverture sociale – assurance maladie, retraite, allocations familiales – constitue une réforme sans précédent dans la région. En parallèle, les réformes du code de la famille ont renforcé les droits des femmes et contribué à l’évolution sociétale.
Diplomatie équilibrée et influence régionale
À l’international, le Maroc a consolidé son ancrage africain à travers investissements et partenariats multisectoriels, tout en préservant des relations équilibrées avec les grandes puissances. Le plan d’autonomie pour le Sahara marocain bénéficie d’un large soutien diplomatique, confirmant la pertinence de la stratégie royale.
Le Monde, entre critique et reconnaissance tardive
Les contradictions éditoriales du quotidien français traduisent moins une analyse objective qu’un malaise journalistique. L’alternance entre suspicion et reconnaissance illustre la difficulté, pour une certaine presse européenne, à accepter qu’un modèle non occidental puisse réussir. L’éloge de Dakhla apparaît dès lors comme une reconnaissance implicite, quoique incomplète, des réussites marocaines.
Un récit marocain qui s’impose
Aujourd’hui, les faits parlent d’eux-mêmes , infrastructures de rang mondial, réformes sociales ambitieuses, diplomatie proactive. Ces réussites confirment que le Maroc ne se contente pas de subir les récits venus d’ailleurs , il écrit le sien, avec confiance et souveraineté.
La véritable bataille se joue désormais sur le terrain des narratifs. Et dans ce domaine, comme dans d’autres, le Maroc démontre qu’il est capable de s’imposer, malgré les critiques, par la force tranquille de ses réalisations.