Le Front Polisario, qui se présente comme le représentant des populations sahraouies, apparaît de plus en plus comme un mouvement hybride, oscillant entre séparatisme politique et pratiques proches des organisations terroristes. Retranché dans les camps de Tindouf, en Algérie, le mouvement bénéficie du soutien direct du régime militaire algérien, mais multiplie parallèlement les actions hostiles contre le Maroc et les populations civiles de la région.
Des méthodes qui rappellent les groupes terroristes
Selon diverses sources sécuritaires et médiatiques, dont l’agence propagandiste Sahara Press Service, le Polisario revendique régulièrement des attaques contre des postes de surveillance marocains et des civils nomades. L’usage de drones d’origine iranienne, le recours à des roquettes artisanales, les embuscades contre des convois commerciaux et les menaces contre les populations locales dessinent un mode opératoire qui s’apparente fortement aux tactiques des organisations radicales au Moyen-Orient et au Sahel, telles que le Hamas, le Hezbollah ou encore AQMI.
Alliances troubles et criminalité transnationale
Les rapports sécuritaires récents soulignent les liens croissants entre le Polisario et des réseaux terroristes et criminels opérant dans le Sahel. Le mouvement entretient des connexions avec des trafiquants d’armes, des contrebandiers et des réseaux internationaux de narcotrafic. Cette imbrication dangereuse entre séparatisme, terrorisme et criminalité transnationale transforme le Polisario en acteur déstabilisateur non seulement pour le Maroc, mais également pour l’ensemble de la région sahélo-saharienne et même pour l’Europe, exposée au risque de flux migratoires irréguliers et de trafics illicites.
Le rôle de l’Algérie et les implications régionales
La complaisance du régime algérien, qui continue de présenter le Polisario comme un simple mouvement séparatiste, suscite de plus en plus d’interrogations. En hébergeant et en finançant ce mouvement, Alger prend le risque de s’associer indirectement aux dérives terroristes qui émanent de Tindouf. Une telle posture place l’Algérie dans une contradiction majeure vis-à-vis de la lutte internationale contre le terrorisme, alors même que la région du Sahel reste l’un des foyers les plus instables au monde.
Vers une requalification internationale du Polisario
Face à cette réalité, plusieurs experts et acteurs internationaux appellent à une requalification du Polisario en tant qu’organisation terroriste. Les États-Unis, ainsi que de nombreux pays ayant reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara, considèrent de plus en plus qu’il est nécessaire de mettre fin à l’ambiguïté dont bénéficie le mouvement. Une inscription du Polisario sur la liste des organisations terroristes permettrait de geler ses financements, notamment ceux qui proviennent du trésor algérien, et de renforcer la coopération internationale en matière de lutte antiterroriste.
Le Front Polisario, longtemps présenté comme un acteur politique séparatiste, tend désormais à franchir la ligne rouge en adoptant les méthodes, les alliances et les logiques des groupes terroristes. Dans ce contexte, la communauté internationale est confrontée à un choix stratégique , continuer à tolérer une ambiguïté qui menace la sécurité régionale, ou adopter une approche claire et ferme en qualifiant le Polisario de ce qu’il est en train de devenir — une organisation terroriste.