Le départ de Françoise Schepmans : Molenbeek reste plus fort que les rumeurs

Noureddine Lekrad

Le départ de Françoise Schepmans, ancienne bourgmestre libérale de Molenbeek, vers Uccle a suscité de nombreuses réactions. Certains y ont vu une fuite face à des difficultés, mais il est important de replacer les choses dans leur contexte , Molenbeek est une commune vivante, dynamique et en constante évolution, avec des habitants fiers de leur identité.

Schepmans a justifié son choix par un manque d’enthousiasme et un sentiment d’insécurité. Pourtant, réduire Molenbeek à une « commune dangereuse » est une simplification qui ne reflète pas la réalité du quotidien de ses citoyens. Derrière les titres négatifs, se cache une population active, solidaire, et engagée dans des projets culturels, éducatifs et sociaux qui font avancer la commune.

La candidature de Molenbeek au titre de capitale européenne de la culture 2030, bien qu’elle n’ait pas abouti, a montré que la commune regorge de talents et d’initiatives. Propreté, sécurité et cohésion sociale sont des défis, certes, mais ils sont affrontés quotidiennement par des équipes municipales et des associations locales qui travaillent sans relâche pour améliorer la vie des habitants.

Le départ de Schepmans ne diminue en rien la vitalité de Molenbeek. Au contraire, il offre l’occasion aux citoyens et aux nouvelles forces politiques de reprendre en main le destin de leur commune et de montrer que Molenbeek ne se définit pas par les critiques extérieures, mais par sa résilience, sa créativité et sa capacité à se réinventer.

Molenbeek est bien plus qu’une réputation , c’est une communauté vivante, fière et engagée, capable de surmonter les épreuves et de construire un avenir dont ses habitants peuvent être fiers. Le véritable message à retenir est clair , Molenbeek ne s’arrête pas aux départs, elle continue à avancer grâce à ceux qui la font vivre chaque jour.

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