La génération Z face à la démocratie marocaine : le message clair de Sa majesté Mohammed VI, Roi du Maroc !
Bouchaïb SAMAWI
Le dernier discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI marque un tournant dans la lecture du temps politique marocain. Plus qu’un rappel, c’est un signal adressé à toute une génération — celle qui, connectée, instruite et critique, revendique sa place dans le destin national , la génération Z.
En 2011, le Maroc a choisi d’élargir les espaces de liberté et de renforcer la décentralisation. Le peuple voulait davantage de pouvoir ; aujourd’hui, ce pouvoir lui appartient bel et bien. Et il s’exerce, à travers les urnes.
Rappelons-le , Aziz Akhannouch est le produit du suffrage populaire, non d’un hasard d’appareil. Le Roi, avec la précision d’un stratège, remet les pendules à l’heure , la démocratie, c’est l’exercice de la responsabilité, pas celui de l’humeur.
On ne peut pas réclamer la liberté de choisir, puis refuser le verdict des urnes lorsqu’il déplaît.
On ne peut pas invoquer la démocratie et se comporter en spectateur frustré.
Le message royal est limpide , la maturité politique se mesure à la capacité d’assumer ses choix.
L’échéance de 2026 s’annonce ainsi comme un test de conscience collective. Le Maroc entre dans une phase où chaque vote devient un acte de construction, non de protestation.
Pour la génération Z, souvent décrite comme impatiente mais incroyablement lucide, c’est l’heure d’une révolution silencieuse : celle de la responsabilité citoyenne.
Apprendre à voter, c’est apprendre à gouverner, ne serait-ce que symboliquement.
Et dans cette nouvelle ère, le message du Roi résonne comme une boussole , l’avenir appartient à ceux qui comprennent que la démocratie n’est pas un slogan, mais une discipline.