Dans le paysage politique maghrébin, un phénomène inquiétant s’impose avec insistance , l’obsession maladive de l’Algérie à l’égard du Maroc. Ce qui n’était autrefois qu’une rivalité régionale classique s’est transformé, au fil des années, en une véritable croisade politique, diplomatique et médiatique. Aujourd’hui, le royaume chérifien est devenu le thème central de la propagande d’État algérienne, au point que chaque réussite marocaine déclenche à Alger une campagne de dénigrement soigneusement orchestrée.
Des milliards au service de l’hostilité
Plutôt que d’investir dans le développement économique, l’éducation ou la transition énergétique, le régime algérien consacre des milliards de dollars à financer une guerre informationnelle et politique contre le Maroc.
L’objectif est clair , miner les intérêts marocains, freiner son ascension diplomatique en Afrique et tenter d’attiser les divisions internes au sein de la société marocaine.
Les déclarations récentes de certains responsables algériens vont jusqu’à appeler à “encercler le palais royal”, révélant le niveau alarmant de dérive idéologique atteint par les cercles du pouvoir à Alger.
Des “loups électroniques” au service de la propagande
La stratégie algérienne repose aussi sur une armée numérique , les “loups électroniques”, composés de journalistes complaisants et de comptes anonymes subventionnés.
Leur mission , salir l’image du Maroc, propager des rumeurs et saboter les événements sportifs qui pourraient renforcer le prestige du royaume — notamment la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2030, que le Maroc coorganisera avec l’Espagne et le Portugal.
Cette politique de nuisance dépasse la simple rivalité sportive , elle traduit une volonté obsessionnelle d’empêcher tout rayonnement marocain sur la scène africaine et internationale.
Une fuite en avant politique
Ce comportement s’explique par la crise de légitimité profonde que traverse le régime algérien.
Incapable de résoudre les problèmes internes — chômage, pauvreté, absence de réformes —, le pouvoir d’Alger trouve dans “l’ennemi marocain” un exutoire commode pour détourner la colère populaire.
Ainsi, le Maroc devient le bouc émissaire officiel, accusé de tous les maux, afin de cimenter un semblant d’unité nationale autour d’un discours anti-marocain devenu systémique.
Le Maroc, la voie de la sagesse
Face à cette hostilité ouverte, Rabat maintient une posture de retenue et de responsabilité.
Le royaume ne répond ni par la provocation ni par l’ingérence. Il continue à plaider pour le dialogue, la fraternité et la stabilité régionale, sans jamais s’immiscer dans les affaires internes algériennes.
Les dirigeants marocains ont toujours affirmé que le peuple algérien est un peuple frère, et que les deux nations partagent une histoire et un destin communs.
Mais la question mérite d’être posée , Que dirait Alger si le Maroc adoptait la même stratégie ?
Si Rabat décidait d’accueillir le mouvement séparatiste “MAK”, ou de financer des voix dissidentes algériennes ?
L’Algérie serait la première à crier au scandale et à l’ingérence. Pourtant, c’est exactement ce qu’elle fait, en accueillant sur son sol des activistes du “parti rifain” et des séparatistes hostiles à l’unité du Maroc, soutenus directement ou indirectement par les services algériens.
Une guerre qui ne profite à personne
Cette guerre politique et médiatique ne fait que fragiliser le Maghreb tout entier. Elle empêche toute perspective d’intégration régionale et détourne les deux pays de leurs véritables priorités , le développement, la jeunesse, et la sécurité commune.
L’obsession algérienne du Maroc est devenue un symptôme d’un pouvoir enfermé dans sa paranoïa, prisonnier d’une vision passéiste où l’ennemi extérieur sert de prétexte à l’immobilisme intérieur.
Face à ce vacarme, le Maroc persiste dans sa ligne , la raison, la diplomatie et la main tendue.
Car la véritable force d’un pays ne se mesure pas au volume de sa propagande, mais à la sérénité de sa politique, à la solidité de ses institutions et à la confiance qu’il inspire à son peuple.