Les voix de la haine : quand les porte-voix d’Alger franchissent les lignes rouges
Par Bouchaib El Bazi
Depuis plusieurs années, une partie des médias algériens s’est donnée pour mission d’attaquer systématiquement le Maroc et ses institutions. Ces campagnes, souvent orchestrées avec soin depuis des cercles officiels à Alger, se nourrissent d’un discours de rancune et de ressentiment.
Ce qui, autrefois, relevait de simples plateformes sportives ou culturelles s’est transformé en outils politiques, conçus pour propager l’animosité et entretenir les tensions entre deux peuples unis par l’histoire.
Parmi ces figures devenues tristement emblématiques, Hafid Derradji illustre à lui seul cette dérive , un commentateur sportif reconverti en militant idéologique, troquant le micro du football contre un mégaphone de propagande saturé d’insultes et de contrevérités.
Quand l’« information » devient un instrument de discorde
Ce que l’on appelle « médias officiels algériens » n’est plus aujourd’hui qu’une vaste chambre d’écho où résonne, du matin au soir, un unique refrain , l’hostilité envers le Maroc.
Qu’il s’agisse des chaînes publiques ou des sites financés par le budget de l’État algérien, la ligne éditoriale reste la même , salir, dénigrer, et semer le doute sur les réalisations du Royaume et son image à l’international.
Ces voix, désormais privées de toute boussole professionnelle, ont franchi un cap dangereux , elles s’en prennent directement aux symboles de la nation marocaine, y compris à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans un élan d’irrespect qui confine à l’obsession.
Là où le journalisme exige rigueur et éthique, ces propagandistes ne vendent plus que de la haine emballée sous le vernis de la liberté d’expression.
Quand le micro devient une arme
Dans le monde du journalisme, la parole est d’abord une responsabilité avant d’être une liberté.
Or, Hafid Derradji et ses semblables ont transformé la parole en arme, non pas pour rapprocher les peuples, mais pour les dresser les uns contre les autres.
Peut-on décemment ouvrir les portes du Maroc à ceux qui l’insultent quotidiennement ?
Peut-on accueillir sur le sol du Royaume ceux qui qualifient son unité nationale de « projet colonial » alors que millions d’Algériens et de Marocains vivent en harmonie à l’étranger, loin des discours de division ?
Respecter la souveraineté, un principe non négociable
Le Maroc, fidèle à ses traditions d’hospitalité, ouvre grand ses portes à quiconque respecte ses lois, ses institutions et son peuple.
Mais le respect de la souveraineté n’est ni une faveur ni un geste diplomatique , c’est une ligne rouge.
Aucun État au monde n’accepterait sur son territoire des individus qui s’emploient à le dénigrer ou à saper son image. Le Maroc ne fait pas exception.
Ce message n’est pas dirigé contre le peuple algérien, frère et voisin, mais contre une minorité bruyante, autoproclamée gardienne d’une doctrine hostile, qui s’est fait profession d’avilir le Maroc pour masquer les échecs internes d’un régime à bout de souffle.
La dignité avant tout
Le Maroc est une terre d’ouverture, de tolérance et de dialogue.
Mais c’est aussi un pays jaloux de sa dignité et de sa souveraineté.
Ceux qui pensent pouvoir insulter le Royaume le matin et fouler son sol le soir se trompent lourdement.
On ne respire pas l’air du Maroc impunément , il se mérite par le respect.
Car au-delà des frontières et des discours, le Royaume chérifie ce qui fonde son unité , la dignité de sa nation et la loyauté de son peuple.