Anvers, Disneyland de la cocaïne : quand Bart De Wever transforme la Belgique en Drive-in pour cartels

B-El Bazi

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Ah, le port d’Anvers. La fierté flamande.Le moteur économique du pays.

Et désormais, officiellement, le plus grand distributeur automatique de cocaïne d’Europe, ouvert 24h/24, 7 jours/7, avec ou sans code promo.

Pendant que Bart De Wever disserte sur la sécurité nationale comme un professeur de morale qui n’appliquerait aucun de ses propres conseils, les conteneurs défilent comme si les cartels avaient souscrit à un abonnement “Fast Track” , pas de file, pas de scans, pas de problèmes.

0,5 % de contrôle, annonce le procureur général Frédéric Van Leeuw.

0,5 % !

Autrement dit , si un conteneur a une chance d’être inspecté, c’est que le douanier s’est trompé de bouton.

Le mythe du “port stratégique” , pardon, mais stratégique pour qui ?

Les autorités nous répètent que scanner davantage de conteneurs risquerait de faire “perdre des parts de marché” à Anvers.

Ah oui ? Parce qu’actuellement, ce marché, c’est quoi exactement ? Le commerce légal… ou la poudre blanche made in Medellín ?

Quand le procureur explique que contrôler le port “porterait atteinte à la liberté d’entreprendre”, il ne précise pas si l’entrepreneur en question s’appelle DHL, MSC ou Pablo Escobar S.A.

Heureusement qu’il y a des priorités en Belgique :

  • Sécurité ? On verra.
  • Transparence ? On en reparlera.
  • Compétitivité d’Anvers ? Ah là, attention, pas touche !

On dirait presque que le gouvernement belge a fait un pacte tacite , “On laisse couler la coke, et en échange, vous nous laissez des photos pour Twitter quand on en saisit un peu.” Bart De Wever, moine-soldat du “business avant tout”

La question que personne n’ose poser à voix haute ,

Que protège réellement Bart De Wever ? Officiellement , l’économie flamande.

Officieusement , un réseau d’intérêts tellement sensibles qu’on n’a même plus le droit de poser la question sans qu’une alarme se déclenche au siège de la N-VA.

Il faut dire la vérité , Les lois fédérales s’arrêtent à 100 mètres du premier container d’Anvers. Comme un panneau “zone neutre”, mais réservé aux narcotrafiquants. Le gouvernement prend des décisions… sauf à Anvers. La justice tire la sonnette d’alarme… sauf à Anvers. Les balles fusent à Bruxelles… mais la responsabilité ?

Certainement pas à Anvers, voyons. Quelle idée.

Bruxelles reçoit les balles, Anvers empoche les bénéfices . Il est temps de rappeler une évidence que les “donneurs de leçons sécuritaires” se gardent bien d’admettre , pas de coke à Bruxelles sans coke qui entre par Anvers.

C’est comme un ascenseur , ça monte toujours du rez-de-chaussée. Mais lorsque des enfants se font frôler par des balles à Anderlecht, que dit-on ?

“Bruxelles est ingouvernable.”

Oui, bien sûr. Parce que les cartels, eux, respectent scrupuleusement les frontières régionales.

Tant que le port d’Anvers restera la porte d’entrée VIP de la poudre, la capitale continuera de recevoir les règlements de compte en express.

116 tonnes saisies , le “record” que personne ne devrait fêter. Chaque année, le ministre des Finances pose fièrement devant des palettes de cocaïne comme s’il inaugurait une nouvelle ligne TGV.

116 tonnes saisies en 2023 !

Record historique ! Sauf que…

plus les saisies augmentent, plus la marchandise réelle explose.

Si le port récupère 116 tonnes, imaginez la quantité qui passe tranquillement pendant que les scanners — deux fixes et trois camionnettes — jouent à cache-cache entre les conteneurs.

Et la meilleure ?

L’objectif de contrôle à 100 % est “pour demain”.

Traduction : jamais.

Le génie belge , créer un pays où tout le monde est coupable, sauf le problème

La Belgique a réussi un exploit , elle a transformé un port international en machine à fabriquer de la criminalité, tout en accusant les victimes de ce système.

C’est un peu comme si on laissait un robinet ouvert en permanence, puis qu’on engueulait les gens parce que le sol est mouillé.

Anvers laisse couler la coke.

Bruxelles écope les balles.

Et le gouvernement continue de débattre comme si tout cela relevait du calendrier scolaire.

le véritable slogan d’Anvers ? “Where containers arrive, and control takes a coffee break.”

Tant qu’on préférera les statistiques économiques aux statistiques de morts, la Belgique restera le seul pays où la lutte contre la criminalité organisée commence par… ne surtout rien toucher au port d’Anvers.

Et ça, contrairement aux conteneurs, ne passe pas inaperçu.

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