Opération “Nettoyage diplomatique” : Chengriha désarme le Polisario… pour sauver la face !
Bouchaib El Bazi
Bruxelles – Dans un coup de théâtre digne d’un mauvais thriller géopolitique, le très stratégique (et toujours très inspiré) Général Saïd Chengriha aurait, selon des sources proches de l’état-major algérien, ordonné au Polisario de rendre… ses jouets. Oui, vous avez bien lu : les armes et drones généreusement offerts par les parrains iraniens doivent désormais être restitués aux services de renseignement algériens, qui visiblement n’aiment pas partager.
Quand le cadeau iranien devient un colis piégé
Depuis les derniers soubresauts dans le feuilleton explosif Israël-Iran, il semblerait que le vent tourne, et pas en faveur du front Polisario. Craignant que ses protégés sahariens ne soient bientôt étiquetés “organisation terroriste” par quelques capitales occidentales peu compréhensives, Chengriha a décidé de jouer la carte de la prudence : mieux vaut désarmer ses pions que de risquer d’être blacklisté sur la scène internationale. Realpolitik oblige.
Fini donc les petits drones iraniens qui bourdonnaient gaiement au-dessus des dunes, et retour à l’expéditeur – ou plutôt au DRS, où l’on saura, sans nul doute, leur trouver une seconde vie plus… discrète.
Repositionnement stratégique : les milices prennent le large
Mais ce n’est pas tout. Dans un geste d’une élégance militaire rare, notre général visionnaire a également ordonné le redéploiement des milices iraniennes stationnées dans certaines bases secrètes en Algérie. Destination : le Sahel et la frontière libyenne. Deux lieux bien connus pour leur stabilité légendaire.
Il faut croire que les barbus importés de Téhéran n’ont plus trop la cote dans les salons feutrés du pouvoir algérien. On les expédie donc vers des théâtres d’opération plus “appropriés”, là où la discrétion est un luxe et où les radars de l’ONU brillent par leur absence.
L’Algérie, toujours entre deux chaises (et trois drapeaux)
Dans les coulisses, cette manœuvre ressemble fort à une tentative désespérée de préserver une image de neutralité bien malmenée. Il est vrai que jongler entre la rhétorique anti-israélienne, le soutien au Polisario, les câlins stratégiques à l’Iran et les regards inquiets des Occidentaux demande une souplesse diplomatique digne d’un contorsionniste sous stéroïdes.
Et dans cette grande chorégraphie militaro-diplomatique, c’est bien sûr Chengriha qui mène la danse… en priant pour que personne ne lui marche sur les pieds.
Moralité ?
Quand on joue avec les drones iraniens, il faut savoir les replier à temps. Sinon, ce ne sont plus les mules sahraouies qui explosent à la frontière, mais la crédibilité d’un régime déjà à bout de souffle.